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Résumé:

Créée en 1993, la Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques est rattachée au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé. Mais elle est totalement indépendante du gouvernement dans ses publications. Elle travaille en collaboration avec l'Insee. Production de statistiques, réalisation d'études, coordination des recherches, évaluation des politiques publiques, diffusion des données, publication de ses travaux : la DARES amène son expertise dans les domaines de l'emploi, du travail et de la formation professionnelle.

 

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Histoire:

La Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques voit le jour en janvier 1993. Elle a pris le relais du Service Études et Statistiques (SES) qui avait été mis en place en 1975.

 

Lorsque la DARES a été créée, la France voyait son taux de chômage augmenter. Pour la première fois dans le pays, la barre des trois millions de personnes sans-emploi était franchie. Avec cette direction, il s’agissait alors de développer et de donner un caractère institutionnel aux services d’études et de statistiques. Mais surtout progressivement de « doter le ministère d’une meilleure capacité d’analyse et d’expertise dans les domaines du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et d’aider le ministre à prévoir les évolutions de son environnement pour mettre en place les politiques et les évaluer », comme l’expliquait Annie Fouquet, directrice de la DARES de 2000 à 2005.

 

 

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Ses missions:

Si elle est le service statistique ministériel « Travail, Emploi et Formation professionnelle » du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, la Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques conserve, toutefois, une totale indépendance dans ses publications par rapport au gouvernement.  

 

L’objectif des travaux de la DARES est double. Ils participent aussi bien à faire avancer le débat économique et social qu’à aider à la conception et à la mise en place des politiques publiques.

 

Travaillant en lien avec l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), la DARES produit régulièrement des statistiques – de la construction à l’analyse en passant par la collecte de données et l’exploitation – dans le domaine de l’emploi, du travail et de la formation professionnelle. Plus spécifiquement, les travaux qu’elle élabore concernent les questions liées au marché du travail, au chômage, à l’emploi, à la rémunération des salariés, aux conditions de travail, aux relations professionnelles, à la négociation collective ou encore à la formation des actifs. Elle se veut être une référence sur ces sujets. Dans ses domaines d'intervention, la DARES est l'un des principaux fournisseurs de statistiques.

 

Parallèlement, elle a aussi pour vocation d’animer et de coordonner les programmes d’études et de recherche. Les orientations sont clairement établies et des travaux de recherche sont élaborés grâce à des appels à projets. Pour cela, la DARES s’appuie, entre autres, sur le Centre d’études de l’emploi (CEE), spécialisé dans les recherches portant sur les questions de l’emploi, du travail et de la protection sociale, et le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ), spécialiste des études dans les domaines du marché du travail, des qualifications et de la formation professionnelle. Les deux opérateurs de recherche sont notamment placés sous la tutelle de la DARES. Conséquence : elle joue un rôle non négligeable dans la détermination de leurs orientations scientifiques.

 

Mais pour s’assurer de la pertinence de ces travaux et garantir leur qualité, des chercheurs indépendants, des représentants des autres directions du ministère et des organismes de recherche sous tutelle se réunissent entre deux et quatre fois par an en Conseil et émettent un avis.

 

De plus, la DARES est aussi en charge d’assurer le développement et la coordination de l’évaluation des politiques publiques. Elle assure ainsi, aussi bien la promotion de la réglementation qui existe déjà mais qui est en pleine évolution, que celle des nouveaux dispositifs des politiques de l’emploi. Et pour ce faire, elle s’implique pleinement dans tout le processus : elle participe à l’élaboration, à la validation et à la mise en œuvre des procédures d’évaluation.

   

Au niveau local, il revient à la DARES de coordonner les services des études, des statistiques et de l’évaluation des directions régionales de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte).

 

Internationalement, elle se retrouve aussi au premier plan. Au niveau européen, la DARES est la représentante de la France, aux côtés de la Délégation générale à l'Emploi et à la Formation professionnelle, au sein du Comité de l’emploi qui a vu le jour en 2000 et dont le rôle est essentiel dans la mise en place de la stratégie européenne pour l’emploi.

 

Toujours sur le plan international, la DARES et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) entretiennent une relation privilégiée, puisque la première est l’interlocuteur technique principal de la seconde. À côté de cela, la DARES apporte sa contribution aux travaux des organisations internationales. Fréquemment aussi, elle se doit de procurer des données à Eurostat et au Bureau international du travail.

 

Elle travaille en étroite collaboration avec les cabinets des ministres, les autres directions des ministères, les partenaires sociaux... Avec l'objectif de concevoir le programme annuel de travail. Elle est à l’écoute de leurs demandes et de leurs attentes en matière de statistiques, d’études et de recherche afin de définir clairement les priorités pour l’année à venir.

  

Enfin, les statistiques, les études et les recherches que la DARES réalise lui permettent de suivre au plus près les évolutions. Elle peut alors réagir et agir en conséquence en étant une force d’alerte, d’initiatives et de propositions au sein du ministère. 

 

Les résultats des travaux de la DARES sont accessibles à tous. Car si bien évidemment ils sont mis à la disposition des ministères et des acteurs sociaux, toute personne désireuse de les consulter peut le faire. Les résultats sont ainsi diffusés dans ses différentes publications mais aussi sur internet.

 

La Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques est composée de 4 sous-directions :

                        - la sous-direction de l'emploi et du marché du travail ;

                        - la sous-direction du suivi et de l'évaluation des politiques de l'emploi et de la formation professionnelle ;

                        - la sous-direction des salaires, du travail et des relations professionnelles ;

                        - la sous-direction de l'action régionale, de la diffusion et des moyens.

La Dares comprend aussi deux missions :

                        - l'analyse économique ;

                        - l'animation de la recherche.

 

En 2010, environ 180 personnes travaillaient à la Dares.

 

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Création: 1993
Budget annuel: 7 millions d'euros
Employés:
Official Website:
Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des statistiques
Antoine Magnier
Directeur de l'Animation de la recherche, des études et des statistiques

Depuis 2005, Antoine Magnier est directeur de l'Animation de la recherche, des études et des statistiques. Parallèlement, depuis 2009, il est inspecteur général de l’Insee.

 

Né en février 1965 à Abbeville dans la Somme, Antoine Magnier est ancien élève de l’École Polytechnique, statisticien-économiste de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique, et a un diplôme d’études approfondies de macroéconomie de l’École des Hautes Études en sciences sociales.

 

Antoine Magnier commence sa carrière en 1990 à l'Institut national de la statistique et des études économiques. Il y passe deux ans. En 1993, il est recruté comme adjoint au chef puis chargé du bureau de la synthèse internationale au ministère de l'Économie et des Finances.

 

De 1994 à 1998, Antoine Magnier est recruté à un poste d’économiste au Fonds monétaire international, d’abord au Département Europe, puis au Département Afrique. Avant de faire son retour au ministère de l'Économie et des Finances. Entre 2002 et 2005, il est ainsi amené à travailler aux côtés de différents ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie – Francis Mer, Nicolas Sarkozy, Hervé Gaymard et Thierry Breton.

 

Parallèlement, il est appelé aussi comme conseiller technique auprès du secrétaire d’État au Budget et à la Réforme budgétaire, Dominique Bussereau, d’avril à décembre 2004, puis de Jean-François Copé, jusqu’en mai 2005.

 

 

 

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Créée en 1993, la Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques est rattachée au ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé. Mais elle est totalement indépendante du gouvernement dans ses publications. Elle travaille en collaboration avec l'Insee. Production de statistiques, réalisation d'études, coordination des recherches, évaluation des politiques publiques, diffusion des données, publication de ses travaux : la DARES amène son expertise dans les domaines de l'emploi, du travail et de la formation professionnelle.

 

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Histoire:

La Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques voit le jour en janvier 1993. Elle a pris le relais du Service Études et Statistiques (SES) qui avait été mis en place en 1975.

 

Lorsque la DARES a été créée, la France voyait son taux de chômage augmenter. Pour la première fois dans le pays, la barre des trois millions de personnes sans-emploi était franchie. Avec cette direction, il s’agissait alors de développer et de donner un caractère institutionnel aux services d’études et de statistiques. Mais surtout progressivement de « doter le ministère d’une meilleure capacité d’analyse et d’expertise dans les domaines du travail, de l’emploi et de la formation professionnelle et d’aider le ministre à prévoir les évolutions de son environnement pour mettre en place les politiques et les évaluer », comme l’expliquait Annie Fouquet, directrice de la DARES de 2000 à 2005.

 

 

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Ses missions:

Si elle est le service statistique ministériel « Travail, Emploi et Formation professionnelle » du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé, la Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques conserve, toutefois, une totale indépendance dans ses publications par rapport au gouvernement.  

 

L’objectif des travaux de la DARES est double. Ils participent aussi bien à faire avancer le débat économique et social qu’à aider à la conception et à la mise en place des politiques publiques.

 

Travaillant en lien avec l’Insee (Institut national de la statistique et des études économiques), la DARES produit régulièrement des statistiques – de la construction à l’analyse en passant par la collecte de données et l’exploitation – dans le domaine de l’emploi, du travail et de la formation professionnelle. Plus spécifiquement, les travaux qu’elle élabore concernent les questions liées au marché du travail, au chômage, à l’emploi, à la rémunération des salariés, aux conditions de travail, aux relations professionnelles, à la négociation collective ou encore à la formation des actifs. Elle se veut être une référence sur ces sujets. Dans ses domaines d'intervention, la DARES est l'un des principaux fournisseurs de statistiques.

 

Parallèlement, elle a aussi pour vocation d’animer et de coordonner les programmes d’études et de recherche. Les orientations sont clairement établies et des travaux de recherche sont élaborés grâce à des appels à projets. Pour cela, la DARES s’appuie, entre autres, sur le Centre d’études de l’emploi (CEE), spécialisé dans les recherches portant sur les questions de l’emploi, du travail et de la protection sociale, et le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CEREQ), spécialiste des études dans les domaines du marché du travail, des qualifications et de la formation professionnelle. Les deux opérateurs de recherche sont notamment placés sous la tutelle de la DARES. Conséquence : elle joue un rôle non négligeable dans la détermination de leurs orientations scientifiques.

 

Mais pour s’assurer de la pertinence de ces travaux et garantir leur qualité, des chercheurs indépendants, des représentants des autres directions du ministère et des organismes de recherche sous tutelle se réunissent entre deux et quatre fois par an en Conseil et émettent un avis.

 

De plus, la DARES est aussi en charge d’assurer le développement et la coordination de l’évaluation des politiques publiques. Elle assure ainsi, aussi bien la promotion de la réglementation qui existe déjà mais qui est en pleine évolution, que celle des nouveaux dispositifs des politiques de l’emploi. Et pour ce faire, elle s’implique pleinement dans tout le processus : elle participe à l’élaboration, à la validation et à la mise en œuvre des procédures d’évaluation.

   

Au niveau local, il revient à la DARES de coordonner les services des études, des statistiques et de l’évaluation des directions régionales de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (Direccte).

 

Internationalement, elle se retrouve aussi au premier plan. Au niveau européen, la DARES est la représentante de la France, aux côtés de la Délégation générale à l'Emploi et à la Formation professionnelle, au sein du Comité de l’emploi qui a vu le jour en 2000 et dont le rôle est essentiel dans la mise en place de la stratégie européenne pour l’emploi.

 

Toujours sur le plan international, la DARES et l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) entretiennent une relation privilégiée, puisque la première est l’interlocuteur technique principal de la seconde. À côté de cela, la DARES apporte sa contribution aux travaux des organisations internationales. Fréquemment aussi, elle se doit de procurer des données à Eurostat et au Bureau international du travail.

 

Elle travaille en étroite collaboration avec les cabinets des ministres, les autres directions des ministères, les partenaires sociaux... Avec l'objectif de concevoir le programme annuel de travail. Elle est à l’écoute de leurs demandes et de leurs attentes en matière de statistiques, d’études et de recherche afin de définir clairement les priorités pour l’année à venir.

  

Enfin, les statistiques, les études et les recherches que la DARES réalise lui permettent de suivre au plus près les évolutions. Elle peut alors réagir et agir en conséquence en étant une force d’alerte, d’initiatives et de propositions au sein du ministère. 

 

Les résultats des travaux de la DARES sont accessibles à tous. Car si bien évidemment ils sont mis à la disposition des ministères et des acteurs sociaux, toute personne désireuse de les consulter peut le faire. Les résultats sont ainsi diffusés dans ses différentes publications mais aussi sur internet.

 

La Direction de l'Animation de la Recherche, des Études et des Statistiques est composée de 4 sous-directions :

                        - la sous-direction de l'emploi et du marché du travail ;

                        - la sous-direction du suivi et de l'évaluation des politiques de l'emploi et de la formation professionnelle ;

                        - la sous-direction des salaires, du travail et des relations professionnelles ;

                        - la sous-direction de l'action régionale, de la diffusion et des moyens.

La Dares comprend aussi deux missions :

                        - l'analyse économique ;

                        - l'animation de la recherche.

 

En 2010, environ 180 personnes travaillaient à la Dares.

 

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Création: 1993
Budget annuel: 7 millions d'euros
Employés:
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Direction de l’Animation, de la Recherche, des Etudes et des statistiques
Antoine Magnier
Directeur de l'Animation de la recherche, des études et des statistiques

Depuis 2005, Antoine Magnier est directeur de l'Animation de la recherche, des études et des statistiques. Parallèlement, depuis 2009, il est inspecteur général de l’Insee.

 

Né en février 1965 à Abbeville dans la Somme, Antoine Magnier est ancien élève de l’École Polytechnique, statisticien-économiste de l’École nationale de la statistique et de l’administration économique, et a un diplôme d’études approfondies de macroéconomie de l’École des Hautes Études en sciences sociales.

 

Antoine Magnier commence sa carrière en 1990 à l'Institut national de la statistique et des études économiques. Il y passe deux ans. En 1993, il est recruté comme adjoint au chef puis chargé du bureau de la synthèse internationale au ministère de l'Économie et des Finances.

 

De 1994 à 1998, Antoine Magnier est recruté à un poste d’économiste au Fonds monétaire international, d’abord au Département Europe, puis au Département Afrique. Avant de faire son retour au ministère de l'Économie et des Finances. Entre 2002 et 2005, il est ainsi amené à travailler aux côtés de différents ministres de l’Économie, des Finances et de l’Industrie – Francis Mer, Nicolas Sarkozy, Hervé Gaymard et Thierry Breton.

 

Parallèlement, il est appelé aussi comme conseiller technique auprès du secrétaire d’État au Budget et à la Réforme budgétaire, Dominique Bussereau, d’avril à décembre 2004, puis de Jean-François Copé, jusqu’en mai 2005.

 

 

 

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