170 millions d’euros débloqués pour les départements en difficulté

mercredi 24 octobre 2012

Ils sont en France une trentaine de départements à connaitre, tous les ans, des difficultés financières récurrentes en raison des aides sociales qu’ils ont à verser. Pour y remédier ou du moins aider ces départements à palier ces difficultés, Jean-Marc Ayrault a annoncé le déblocage d’une aide exceptionnelle de 170 millions d’euros. Le texte publié à l’issue de la Réunion des départements à l'Elysée le 22 octobre 2012 dit : «L'Etat mettra en place dès début 2013 un fonds spécifique de 170 millions d'euros pour mieux soutenir le financement des missions de solidarité» des conseils généraux. Cette déclaration conjointe du Premier ministre et du président de l'Assemblée des départements de France (ADF) Claudy Lebreton, publiée à l'issue de deux heures de autour de François Hollande ajoute : «Ce fonds sera mobilisé en faveur des départements les plus exposés à des tensions financières». Mais cette aide pour 2013 qui ne sera pas suffisante pour palier à des difficultés après 2013, sera prolongée par l’engagement de l’Etat « « à créer les conditions de mise en place, à compter de 2014, de ressources pérennes et suffisantes» pour financer les allocations de solidarité (RSA, autonomie des personnes âgées, handicap) versées par tous les départements.

7000 emplois d’avenir programmés dès 2013

De leur coté, les départements se sont « engagés à favoriser le recrutement de 7.000 emplois d'avenir dès 2013 au sein de leurs services» dans divers secteurs notamment «l'économie sociale et solidaire» et «les espaces naturels». Mais le texte souligne aussi qu’ils «s'engagent à augmenter de 20% le nombre de jeunes accueillis dans leurs services en contrats d'apprentissage et en contrats aidés». Une mesure qui répond en parti, au souhait formulé un mois plus tôt par le député PS Claudy Lebreton lors du congrès des départements de France. Il avait en effet demandé que le fonds d’urgence créé sous le gouvernement Fillon soit reconduit de « façon exceptionnelle » pour permettre à certains départements de continuer à verser les aides sociales. Toutefois, le député avait placé la barre un peu haute en réclamant une enveloppe de 400 millions d’euros.

Véronique Pierron

 

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