Jean-Paul Paloméros, commandant suprême allié de la transformation de l’Otan

mardi 11 septembre 2012

Ce général d’armée aérienne est né à Paris le 13 août 1953. À l’issue de ses études  à l’École de l’air (promotion 1973 « Capitaine Marchal »), il est breveté pilote de Chasse en 1976.

Ce grand officier de la Légion d’Honneur et officier de l’Ordre national du Mérite, qui a entre autres reçu la médaille de l’aéronautique et le Curtis Prize au Royal Air force staff college de Bracknell (1992) et totalise plus de 3 500 heures de vol, a assuré plusieurs commandements dont ceux de l’escadron de chasse 2/12 Picardie, de la 30ème escadre de chasse de Reims (en 1986 et 1988) et de la base aérienne 120 de Cazaux (en 1996).

Outre les différentes responsabilités qu’il a exercées au sein du commandement de la défense aérienne à Taverny à partir de 1993 (sous-chef d’état-major opérations puis sous-chef plans) et d’adjoint au général commandant les éléments français de l’opération « crécerelle » en Italie, il a été, en 1995, chef du bureau « air » et adjoint « air » au commandant de la FORPRONU en Bosnie-Herzégovine.

En 1998, il devient chef du bureau « études et plans généraux » de l’état-major de l’armée de l’air avant de rejoindre, en 2001, l’état-major des armées où il occupe successivement les postes de secrétaire général du collège des officiers de cohérence opérationnelle puis de chef de la division « plans-programmes-évaluation ».

Il prend les fonctions de major général de l’armée de l’air en 2005 avant d’être promu chef d’état-major de la même arme le 25 août 2009.

Le 6 août 2012, le Conseil de l’Atlantique Nord annonce son approbation à sa désignation par le président de la République française au poste de commandant suprême allié transformation (ACT). Désignation unanime car, selon Jean-Dominique Merchet, déjà choisi par Nicolas Sarkozy, François Hollande l’a effectivement désigné. Traditionnellement dévolue à un officier américain, cette charge revient à un officier français depuis 2009, date du retour de la France au sein du commandement militaire intégré de l’OTAN. Il devient le second général français à obtenir ce commandement en succédant au général Stéphane Abrial.

Anne-Laure Chanteloup

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