Syrie: réunion internationale à l'Elysée

lundi 16 septembre 2013
AP

Deux jours après l'accord russo-américain de Genève, les ministres des Affaires étrangères de la France, du Royaume-Uni et des Etats-Unis étaient réunis, lundi matin, à l'Elysée pour s'entretenir de la question syrienne. Ils se sont prononcés en faveur de l'adoption par le Conseil de sécurité des Nations Unies d'une “résolution forte”. “Une résolution forte” qui appuiera “le plan de désarmement chimique” et “qui prévoira des conséquences sérieuses si elle n'était pas appliquée”, a indiqué Laurent Fabius, lors d'une conférence de presse commune avec ses homologues. “Nous entendons également renforcer notre soutien à la coalition nationale syrienne”, a-t-il dit annonçant la tenue, la semaine prochaine à New York, “d'une grande réunion internationale” autour de la coalition.

Hollande sur TF1

Au cours d'un entretien télévisé dimanche soir, le chef d'Etat français a reconnu que l'accord russo-américain signé à Genève était “une étape importante”. “C'est la tragédie la plus grave du début du 21e siècle”, a-t-il estimé. “S'il n'y avait pas eu de réactions, Bachar el-Assad aurait continué à gazer sa population” mais “la pression de la France, suffisamment forte, a convaincu la Russie de pendre une initiative”, s'est félicité François Hollande. “Nous allons mettre en forme la prochaine résolution du Conseil de sécurité” qui intégrera “la menace de sanctions” à l'encontre de la Syrie, si cette dernière ne se conforme pas au texte de la résolution. Le Président français a, par ailleurs, souhaité que “cette résolution” soit adoptée “avant la fin de la semaine” alors que s'ouvre la semaine prochaine à l'ONU la réunion de haut-niveau de la 68e session de l'Assemblée générale qui réunit les chefs d'Etat et de gouvernement. Cette résolution fait suite à l'accord russo-américain de Genève, obtenu samedi 14 septembre, sur le désarmement de l'arsenal chimique de la Syrie. Par ailleurs, le Secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki-Moon a remis lundi après-midi, aux membres du Conseil de sécurité un rapport relatif à l'attaque chimique du 21 août dernier qu'il a qualifié “d'accablant”.

Vanessa Gondouin-Haustein

Pour en savoir plus :

Vers une résolution forte à l'ONU ? (Le Monde)

 

 

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