Michel Barnier dans la course à la présidence de la Commission Européenne

mardi 14 janvier 2014
AP

Commissaire européen au Marché intérieur et aux Services depuis le 10 février 2010, Michel Barnier est un européen convaincu et il le prouve à nouveau dans cette interview accordée au site du Figaro et publiée lundi soir. Dans un premier temps, il affirme à quatre mois des élections européennes sans feinte ni coquetterie, ses ambitions pour succéder à José Manuel Barroso à la présidence de la commission européenne qui occupe ce poste depuis 2004. Michel Barnier a d’ailleurs été son conseiller spécial en 2006. « Chaque grande famille politique va choisir son candidat à la présidence de la Commission, pour le présenter au vote. C'est un vrai progrès. C'est dans ce cadre que mon nom est avancé », explique d'abord l'ex-ministre de l’agriculture et assure : « Si je suis choisi par le Parti populaire européen (PEE), je suis prêt à m'engager ».  Formation européenne de droite majoritaire au parlement dont fait partie l'UMP, le PEE doit investir son candidat lors d’une convention prévue à Dublin les 6 et 7 mars prochains mais le prochain président de la commission européenne sera désigné après les élections européennes prévues du 22 au 25 mai prochains lors d’une procédure en deux étapes : il sera d’abord nommé par les chefs d’Etats lors d’un sommet européen puis confirmé lors d’un vote au Parlement européen prévu en juillet.

L’ancien ministre UMP de l’agriculture du gouvernement Fillon a d’ailleurs décidé dans cette perspective de se placer dans une vision européenne et au dessus des partis. Michel Bernier a ainsi salué « l’effort d'un gouvernement de gauche qui se dit prêt à réformer dans ce sens, au risque de mécontenter une partie de sa majorité ».  Puis allant plus, il affirme que : « Si ses propositions tiennent la route, l'opposition devra avoir le courage de les soutenir. Comme ailleurs en Europe, sur certains sujets d'intérêt national, et même vital, on doit être capable de se mettre d'accord ».

Véronique Pierron

Pour en savoir plus :

Interview accordée au site du Figaro (Le Figaro)

José Manuel Barroso (site Commission européenne)

 

 

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