Claude Bartolone a le nez fin car malgré le fléau national de la pollution en Chine, le président de l’Assemblée Nationale a réussi à capter un « bon air d’optimisme. « La croissance, nos entreprises sont prêtes à la chercher jusqu'ici, en Chine. A cet égard, venir en Chine c'est humer un bon air d'optimisme », a déclaré guilleret  Claude Bartolone tout en affirmant en souriant n’avoir « pas parlé de la pollution à Pékin ». De toute évidence, son déplacement de cinq jours en Chine le ravit. Il l’effectue dans le cadre du cinquantième anniversaire de l’établissement des relations diplomatiques entre la France et la République populaire de Chine qui a enregistré  7,7% de croissance économique en 2013. De quoi faire rêver les nations du Vieux Continent.

Mais le président de l’Assemblée Nationale ne s’est pas démonté et résolument optimiste a expliqué dans une allocution prononcée à l’ambassade de France : « Notre tempérament national nous incline parfois à une certaine inquiétude ou au pessimisme pour l'avenir, mais regardons les faits : la France a entre ses mains tous les atouts pour maintenir son rang dans le XXIe siècle ».  Il a assuré ensuite que « La France doit achever l'adaptation de son modèle économique et social à la nouvelle donne dans ce monde ouvert. Tous les efforts convergent aujourd'hui vers cet objectif ». Dans la foulée, le président de l'Assemblée Nationale a aussi encouragé les investisseurs chinois à s'intéresser à la France et a indiqué avoir parlé avec ses interlocuteurs du constructeur automobile PSA, actuellement en négociation pour voir entrer à son capital son partenaire chinois Dongfeng.

Véronique Pierron

Pour en savoir plus :

7,7% de croissance économique en 2013 pour la Chine (Le Monde)