Un transfert de joueur de football va renflouer (un peu) l’État

samedi 21 juillet 2012

Les dirigeants qataris du PSG vont devoir sortir le chéquier pour contenter le fisc. D'après plusieurs calculs, dont celui du magazine économique Challenges, les recettes fiscales des trois prochaines années vont gonfler de 225 millions d'euros grâce au contrat en or du footballeur : 14 millions nets d'impôts par an.

Même si rien ne garantit ces chiffres, la nouvelle a de quoi faire sourire au siège du ministère des Finances à Bercy. Le dossier du contribuable Ibrahimovic sera un cas d'école pour la nouvelle tranche d'impôts à 75% au delà d'un million voulue par François Hollande.

Même si le joueur devrait bénéficier d'un statut fiscal privilégié en tant que sportif de haut-niveau, ses nouveaux patrons lui ont promis un salaire net alors le PSG s’acquittera des taxes. Zlatan Ibrahimovic sera imposé à 50% sur les deux premiers millions et à 75% sur le reste d'un salaire brut estimé à 54 millions. Sans compter les revenus publicitaires.

Pour bien comprendre comment cet argent tombera dans l'escarcelle de l’État, le magazine détaille ses calculs : sur un salaire brut de 54 millions, les employeurs qataris débourseront au moins 11 millions en cotisations sociales et  pas moins de 78 millions en cotisations patronales pour que leur nouvel attaquant fasse trembler les filets de France.



Damien Licata Caruso

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