Des ministres en exemples... à ne pas suivre

lundi 10 septembre 2012

 Si de nombreux sujets opposent aujourd’hui la France et l’Allemagne, les ministres des Affaires étrangères des deux pays s’accordent sur une chose : la nécessité pour leur jeunesse d’apprendre d’autres langues que l’anglais et en particulier l’allemand et le français.

 

Dans le cadre de « l’année franco-allemande : cinquantenaire du traité de l’Élysée » du 22 janvier 1963 - organisée entre septembre 2012 et juillet 2013 - Laurent Fabius a rendu visite le 5 septembre à son homologue allemand, Guido Westerwelle, pour célébrer le cinquantième anniversaire de la rencontre entre le chancelier Adenauer et le général de Gaulle à Bonn, où il s’était adressé à la jeunesse allemande. Lors d’une visite d’un collège de la ville,  l’ont avoué devant les élèves : Ils seraient respectivement « nul » en Allemand et « mauvais » en français.

Le ministre français a ajouté qu’il avait pourtant suivi un cours. Mais que son assiduité n’était pas portée sur les enseignements du Goethe Institut, qui n’était qu’une « manière » de se rapprocher de celle qu’il voulait être « sa petite amie ». Son homologue allemand a quant à lui simplement regretté ne pas avoir appris une autre langue que l’anglais. Et tous deux ont engagé les collégiens à ne pas suivre leur exemple. Selon Laurent Fabius, « il faut que les Français s’ouvrent en apprenant l’allemand et que les Allemands apprennent davantage le français en songeant à l’avenir ».

Outre les questions de langue, les deux ministres ont abordé le chemin parcouru en cinquante ans et les perspectives d’avenir du partenariat franco-allemand.

Anne-Laure Chanteloup

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