Ils sont quelques invisibles à n’avoir obtenu qu'un, voire aucun bulletin au premier tour des législatives. Dans le détail selon le site Slate.fr, ils sont 24 dits « indépendants », 10 étiquetés « divers droite » et 11 « écologistes indépendants » à être repartis absolument bredouilles. Quant aux candidats à une voix, ils sont pour la plupart « indépendants » : 8 au total. 
 

Des prétendants indépendants qui ont dénoncé pour certains des inégalités d’accès notamment aux listes électorales consulaires (Français résidant à l’étranger), ou encore devant le coût nécessaire pour faire campagne, selon le site lepetitjournal.com.

Comment expliquer ces scores ?

Certains partis ont laissé le soin aux électeurs d’imprimer eux-mêmes les bulletins. Si la pratique n’était pas pour favoriser les votes, elle s’explique puisqu’à moins de dépasser la barre des 5% des voix au 1er tour, les candidats ne sont pas remboursés de leurs frais de campagne par l’Etat.

Autre explication : n’étant pas inscrits dans la circonscription où ils se sont présentés, certains candidats n’ont même pas pu voter pour eux-mêmes, s’accordant ainsi au moins une voix. Et puis il y a eu les vrais poisseux, comme Gilles Chehade (sans étiquette) qui a rencontré une panne de bulletins de vote…Résultat : 1 voix, grâce à un électeur courageux, d’ailleurs chaleureusement remercié par le candidat sur Twitter.

Susie Bourquin