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Résumé:

Relevant de l’autorité du ministère de la Défense, la Direction générale de la sécurité extérieure est l’organe de renseignement tourné vers la récupération d’informations en dehors du territoire national. Elle se double, de plus, d’une fonction « diplomatique », en tissant un réseau d’échanges dans les régions où une représentation traditionnelle est difficilement envisageable.

Créée en 1982, la DGSE est un service qui a acquis une renommée internationale, notamment en ce qui concerne le renseignement humain. Elle emploie plus de 4700 agents, dont les deux tiers sont des civils et le tiers restant des militaires.

L’évolution de la situation internationale, depuis vingt ans, a obligé la DGSE à concentrer son action sur deux défis majeurs : la lutte contre la prolifération nucléaire et le contre-terrorisme.

 

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Histoire:

Le renseignement extérieur français prend racine dans l’immédiat après-guerre. En 1942, est créé le Bureau central de renseignement et d’action (BCRA), sous l’impulsion du général de Gaulle, qui changera par deux fois de nom avant la Libération : Direction générale des services spéciaux (DGSS) puis Direction générale des études et recherches (DGER).

Au sortir du second conflit mondial, est fondé le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), qui sera d’abord sous les ordres directs du président du Conseil. Dans les premières heures de la Cinquième république, le Premier ministre Michel Debré utilisera le SDECE dans la lutte contre l’insurrection algérienne, avant que celui-ci ne passe sous l’autorité du ministère de la Défense dans les années 1960, suite à l’affaire Ben Barka (l’enlèvement de l’opposant marocain imputé à des policiers français mais non entièrement élucidé).

Avec l’arrivée des socialistes à l’Elysée et à Matignon, en 1981, se dégage une volonté de donner plus de poids aux civils au sein de la direction. Ainsi, sa direction est confiée à Pierre Marion, ancien directeur des Aéroports de Paris. Une nomination qui ne fait pas l’unanimité dans les rangs du renseignement extérieur. Ses successeurs proviendront pourtant plus du monde civil que du militaire.

C’est également sous les ordres de Pierre Marion que la SDECE devient la Direction générale du renseignement extérieur (DGSE), par le décret du 2 avril 1982.  Depuis le mois de décembre 2009, c’est depuis l’Elysée que l’orientation du renseignement extérieur français est donnée. Le siège de la DGSE, appelé Centre administratif des Tourelles (CAT), se trouve au 141 boulevard Mortier, dans le 20e arrondissement parisien.

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Ses missions:

La DGSE a pour fonction de recueillir à l’étranger, puis d’exploiter, les renseignements nécessaires à la prise de décision du gouvernement et du président de la République sur la scène internationale, ou concernant la sécurité de l’Etat. Elle réalise ainsi de multiples rapports et notes à destination des gouvernants sur l’évolution de la situation internationale.

Ses missions tiennent dans quatre articles du Code de la défense (D3126-1 à  D3126-4).

 La coopération avec les autres composantes de la communauté française du renseignement comme avec les agences étrangères alliées fait aussi partie de son quotidien.

Elle peut également être appelée à nouer des contacts avec des entités politiques dans les endroits où une représentation diplomatique traditionnelle ne peut pleinement jouer son rôle.

Pour accomplir ses diverses tâches, la DGSE est subdivisée en cinq directions :

  • La direction de l’administration

Le recrutement des agents, leur formation et leur affectation, ainsi que le conseil juridique est au cœur de l’action de cette direction. Elle a aussi pour charge la gestion du budget et des infrastructures de la DGSE.

  • La direction des opérations

Il s’agit de la section chargée des opérations clandestines à l’extérieur du territoire national, direction souvent dénommée « Service action ».  Basée au fort de Noisy à Romainville, la direction des opérations dispose du Centre d'instruction des réservistes parachutistes pour mener à bien ses actions. Elle évalue également, de temps à autres, la sécurité des installations « à risque » sur le sol français, comme les centrales nucléaires.

  • La direction du renseignement

La direction du renseignement, au cœur du travail de la DGSE, a pour charge de recueillir puis traiter l’information provenant de l’étranger autant que de déjouer les entreprises d’espionnage à l’encontre des intérêts français.

  • La direction technique

Si le renseignement humain reste une spécialité du renseignement français, la direction technique a elle pour charge de développer le matériel nécessaire au recueil technique de l’information (mise en place d’écoutes téléphoniques, d’intrusions informatiques, etc)

  • La direction de la stratégie

A caractère plus politique que les autres directions, la direction de la stratégie planifie l’action générale de la DGSE et en extrait les options pour le politique.

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Où va l’argent:

La DGSE dispose, pour l’année 2011, d’un budget de 559 millions d’euros en crédits de paiement, soit une augmentation de 6% par rapport à l’année précédente. A cette somme, il faut rajouter des crédits de fonds spéciaux, utilisés pour les actions clandestines, et estimés à 53,9 millions d’euros (budget stable par rapport à 2010). L’augmentation des effectifs et l’amélioration de leurs statuts a occasionné une augmentation du budget qui leur est alloué de 11,6%, pour des crédits atteignant les 344,6 millions d’euros en 2011.

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Polémiques:

Comme tout service de renseignement extérieur, la DGSE a été à l’origine de nombreuses polémiques au cours de son histoire. L’opacité qui l’entoure alimente toutes les rumeurs, et crée un intérêt médiatique évident pour son action.

Dans les années 1990, par exemple, elle est au cœur d’une affaire d’écoutes téléphoniques concernant des contrats de vente d’armes, conclus notamment entre le ministère de la Défense et l’Arabie Saoudite ainsi que le Pakistan. Des proches du ministre auraient ainsi été mis sous surveillance par la DGSE afin de savoir si un système de commissions occultes existait.

Au cours des années 2000, la Direction générale de la sécurité extérieure est impliquée dans de nombreuses libérations d’otages occidentaux, principalement an Afrique et au Moyen-Orient ainsi qu’en Asie centrale. En août 2008, elle contribue largement à la sortie de captivité de deux humanitaires de l’ONG Action contre la faim, dans la province afghane de Day Kundi. Tout comme elle a suivi l’enlèvement des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot en 2004 ou ceux d’Hervé Guesquière et Stéphane Taponier en 2009. 

Les commandos de la DGSE  ont aussi été appelés à intervenir dans le golfe d’Aden, au large de la Somalie, où les actes de piraterie se multiplient à l’encontre, notamment, de navires battant pavillon français. Ils ont ainsi aidé à la libération des trente otages retenus sur Le Ponant, en avril 2008. La DGSE essuie, en revanche, un échec dans une tentative similaire, un an plus tard, lorsque ses commandos ont essayé de pendre d’assaut le Yénégos Océan, sur lequel les pirates somaliens retenaient des civils nigérians.

Depuis juillet 2009, un agent de la DGSE est lui-même retenu en otage en Somalie. Il avait été enlevé avec autre agent français, qui s’est lui libéré un mois plus tard.

plus
Débats:

Le Livre blanc de la défense de 2008 a annoncé de profonds changements dans l’orientation de la politique de défense, changements qui ont un impact direct sur la mission de la DGSE. Faisant de l’anticipation et de la réactivité ses axes directeurs, le texte donne de fait un rôle plus prégnant au renseignement.

Cela passe d’abord par une augmentation des effectifs : près de 690 emplois supplémentaires sont ainsi prévus d’ici 2014, au moyen d’un recrutement plus poussé. Cet accroissement du personnel devrait bénéficier tant au renseignement humain, qu’à la direction technique.

Parallèlement, les autorités souhaitent une évolution technologique importante à même d’appuyer les agents sur le terrain. L’accent est ainsi mis sur le renseignement spatial, particulièrement en ce qui concerne la lutte contre la prolifération d’armes de destructions massives. 

Enfin, le Livre blanc de la défense amène une meilleure coordination des différentes entités au sein de la communauté du renseignement français, notamment entre celles ne dépendant pas du même ministère, avec la création du Conseil national du renseignement (dont la DGSE et la Direction du renseignement militaire sont les piliers essentiels).

 

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Création: 1982
Budget annuel: 559 millions d’euros (2011)
Employés: 4759
Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE)
Erard Corbin de Mangoux
Directeur de la DGSE

Né le 6 janvier 1953 à Tübingen en Allemagne, Erard Corbin de Mangoux est diplômé en sciences politiques et économiques. Nommé directeur général de la sécurité extérieure le 9 octobre 2008, il a fait une grande partie de sa carrière dans les préfectures et sous-préfectures de l’hexagone.

 Ainsi après avoir occupé les postes de commissaire et commissaire principale de la marine de 1977 à 1988, Corbin de Mangoux devient sous-préfet de la Manche, et plus tard, secrétaire général adjoint de la préfecture de l’Isère puis secrétaire générale de celle du Lot.

Au milieu des années 1990, sa carrière prend une dimension nationale. Chef du bureau de l’organisation  du fonctionnement des préfectures, en 1995, puis adjoint au sous-directeur de l’administration territoriale trois ans plus tard, il intègre la direction de l’administration de la police en qualité de sous-directeur de l’administration générale et des finances au tournant des années 2000.

Ancré désormais en région parisienne, il devient sous-préfet des Yvelines en 2004 et directeur général des services du département des Hauts-de-Seine en 2006. Sa nomination comme Préfet hors-cadre et conseiller à la présidence de la République, en 2007, place ce proche de Nicolas Sarkozy en bonne position pour succéder à Pierre Brochand à la tête de la direction générale de la sécurité extérieure.

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Relevant de l’autorité du ministère de la Défense, la Direction générale de la sécurité extérieure est l’organe de renseignement tourné vers la récupération d’informations en dehors du territoire national. Elle se double, de plus, d’une fonction « diplomatique », en tissant un réseau d’échanges dans les régions où une représentation traditionnelle est difficilement envisageable.

Créée en 1982, la DGSE est un service qui a acquis une renommée internationale, notamment en ce qui concerne le renseignement humain. Elle emploie plus de 4700 agents, dont les deux tiers sont des civils et le tiers restant des militaires.

L’évolution de la situation internationale, depuis vingt ans, a obligé la DGSE à concentrer son action sur deux défis majeurs : la lutte contre la prolifération nucléaire et le contre-terrorisme.

 

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Histoire:

Le renseignement extérieur français prend racine dans l’immédiat après-guerre. En 1942, est créé le Bureau central de renseignement et d’action (BCRA), sous l’impulsion du général de Gaulle, qui changera par deux fois de nom avant la Libération : Direction générale des services spéciaux (DGSS) puis Direction générale des études et recherches (DGER).

Au sortir du second conflit mondial, est fondé le Service de documentation extérieure et de contre-espionnage (SDECE), qui sera d’abord sous les ordres directs du président du Conseil. Dans les premières heures de la Cinquième république, le Premier ministre Michel Debré utilisera le SDECE dans la lutte contre l’insurrection algérienne, avant que celui-ci ne passe sous l’autorité du ministère de la Défense dans les années 1960, suite à l’affaire Ben Barka (l’enlèvement de l’opposant marocain imputé à des policiers français mais non entièrement élucidé).

Avec l’arrivée des socialistes à l’Elysée et à Matignon, en 1981, se dégage une volonté de donner plus de poids aux civils au sein de la direction. Ainsi, sa direction est confiée à Pierre Marion, ancien directeur des Aéroports de Paris. Une nomination qui ne fait pas l’unanimité dans les rangs du renseignement extérieur. Ses successeurs proviendront pourtant plus du monde civil que du militaire.

C’est également sous les ordres de Pierre Marion que la SDECE devient la Direction générale du renseignement extérieur (DGSE), par le décret du 2 avril 1982.  Depuis le mois de décembre 2009, c’est depuis l’Elysée que l’orientation du renseignement extérieur français est donnée. Le siège de la DGSE, appelé Centre administratif des Tourelles (CAT), se trouve au 141 boulevard Mortier, dans le 20e arrondissement parisien.

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Ses missions:

La DGSE a pour fonction de recueillir à l’étranger, puis d’exploiter, les renseignements nécessaires à la prise de décision du gouvernement et du président de la République sur la scène internationale, ou concernant la sécurité de l’Etat. Elle réalise ainsi de multiples rapports et notes à destination des gouvernants sur l’évolution de la situation internationale.

Ses missions tiennent dans quatre articles du Code de la défense (D3126-1 à  D3126-4).

 La coopération avec les autres composantes de la communauté française du renseignement comme avec les agences étrangères alliées fait aussi partie de son quotidien.

Elle peut également être appelée à nouer des contacts avec des entités politiques dans les endroits où une représentation diplomatique traditionnelle ne peut pleinement jouer son rôle.

Pour accomplir ses diverses tâches, la DGSE est subdivisée en cinq directions :

  • La direction de l’administration

Le recrutement des agents, leur formation et leur affectation, ainsi que le conseil juridique est au cœur de l’action de cette direction. Elle a aussi pour charge la gestion du budget et des infrastructures de la DGSE.

  • La direction des opérations

Il s’agit de la section chargée des opérations clandestines à l’extérieur du territoire national, direction souvent dénommée « Service action ».  Basée au fort de Noisy à Romainville, la direction des opérations dispose du Centre d'instruction des réservistes parachutistes pour mener à bien ses actions. Elle évalue également, de temps à autres, la sécurité des installations « à risque » sur le sol français, comme les centrales nucléaires.

  • La direction du renseignement

La direction du renseignement, au cœur du travail de la DGSE, a pour charge de recueillir puis traiter l’information provenant de l’étranger autant que de déjouer les entreprises d’espionnage à l’encontre des intérêts français.

  • La direction technique

Si le renseignement humain reste une spécialité du renseignement français, la direction technique a elle pour charge de développer le matériel nécessaire au recueil technique de l’information (mise en place d’écoutes téléphoniques, d’intrusions informatiques, etc)

  • La direction de la stratégie

A caractère plus politique que les autres directions, la direction de la stratégie planifie l’action générale de la DGSE et en extrait les options pour le politique.

plus
Où va l’argent:

La DGSE dispose, pour l’année 2011, d’un budget de 559 millions d’euros en crédits de paiement, soit une augmentation de 6% par rapport à l’année précédente. A cette somme, il faut rajouter des crédits de fonds spéciaux, utilisés pour les actions clandestines, et estimés à 53,9 millions d’euros (budget stable par rapport à 2010). L’augmentation des effectifs et l’amélioration de leurs statuts a occasionné une augmentation du budget qui leur est alloué de 11,6%, pour des crédits atteignant les 344,6 millions d’euros en 2011.

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Polémiques:

Comme tout service de renseignement extérieur, la DGSE a été à l’origine de nombreuses polémiques au cours de son histoire. L’opacité qui l’entoure alimente toutes les rumeurs, et crée un intérêt médiatique évident pour son action.

Dans les années 1990, par exemple, elle est au cœur d’une affaire d’écoutes téléphoniques concernant des contrats de vente d’armes, conclus notamment entre le ministère de la Défense et l’Arabie Saoudite ainsi que le Pakistan. Des proches du ministre auraient ainsi été mis sous surveillance par la DGSE afin de savoir si un système de commissions occultes existait.

Au cours des années 2000, la Direction générale de la sécurité extérieure est impliquée dans de nombreuses libérations d’otages occidentaux, principalement an Afrique et au Moyen-Orient ainsi qu’en Asie centrale. En août 2008, elle contribue largement à la sortie de captivité de deux humanitaires de l’ONG Action contre la faim, dans la province afghane de Day Kundi. Tout comme elle a suivi l’enlèvement des journalistes Christian Chesnot et Georges Malbrunot en 2004 ou ceux d’Hervé Guesquière et Stéphane Taponier en 2009. 

Les commandos de la DGSE  ont aussi été appelés à intervenir dans le golfe d’Aden, au large de la Somalie, où les actes de piraterie se multiplient à l’encontre, notamment, de navires battant pavillon français. Ils ont ainsi aidé à la libération des trente otages retenus sur Le Ponant, en avril 2008. La DGSE essuie, en revanche, un échec dans une tentative similaire, un an plus tard, lorsque ses commandos ont essayé de pendre d’assaut le Yénégos Océan, sur lequel les pirates somaliens retenaient des civils nigérians.

Depuis juillet 2009, un agent de la DGSE est lui-même retenu en otage en Somalie. Il avait été enlevé avec autre agent français, qui s’est lui libéré un mois plus tard.

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Débats:

Le Livre blanc de la défense de 2008 a annoncé de profonds changements dans l’orientation de la politique de défense, changements qui ont un impact direct sur la mission de la DGSE. Faisant de l’anticipation et de la réactivité ses axes directeurs, le texte donne de fait un rôle plus prégnant au renseignement.

Cela passe d’abord par une augmentation des effectifs : près de 690 emplois supplémentaires sont ainsi prévus d’ici 2014, au moyen d’un recrutement plus poussé. Cet accroissement du personnel devrait bénéficier tant au renseignement humain, qu’à la direction technique.

Parallèlement, les autorités souhaitent une évolution technologique importante à même d’appuyer les agents sur le terrain. L’accent est ainsi mis sur le renseignement spatial, particulièrement en ce qui concerne la lutte contre la prolifération d’armes de destructions massives. 

Enfin, le Livre blanc de la défense amène une meilleure coordination des différentes entités au sein de la communauté du renseignement français, notamment entre celles ne dépendant pas du même ministère, avec la création du Conseil national du renseignement (dont la DGSE et la Direction du renseignement militaire sont les piliers essentiels).

 

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Création: 1982
Budget annuel: 559 millions d’euros (2011)
Employés: 4759
Direction générale de la sécurité extérieure (DGSE)
Erard Corbin de Mangoux
Directeur de la DGSE

Né le 6 janvier 1953 à Tübingen en Allemagne, Erard Corbin de Mangoux est diplômé en sciences politiques et économiques. Nommé directeur général de la sécurité extérieure le 9 octobre 2008, il a fait une grande partie de sa carrière dans les préfectures et sous-préfectures de l’hexagone.

 Ainsi après avoir occupé les postes de commissaire et commissaire principale de la marine de 1977 à 1988, Corbin de Mangoux devient sous-préfet de la Manche, et plus tard, secrétaire général adjoint de la préfecture de l’Isère puis secrétaire générale de celle du Lot.

Au milieu des années 1990, sa carrière prend une dimension nationale. Chef du bureau de l’organisation  du fonctionnement des préfectures, en 1995, puis adjoint au sous-directeur de l’administration territoriale trois ans plus tard, il intègre la direction de l’administration de la police en qualité de sous-directeur de l’administration générale et des finances au tournant des années 2000.

Ancré désormais en région parisienne, il devient sous-préfet des Yvelines en 2004 et directeur général des services du département des Hauts-de-Seine en 2006. Sa nomination comme Préfet hors-cadre et conseiller à la présidence de la République, en 2007, place ce proche de Nicolas Sarkozy en bonne position pour succéder à Pierre Brochand à la tête de la direction générale de la sécurité extérieure.

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